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...........................................sans Art et

18 mai 2009

“A line made by walking”

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Richard Long est un artiste anglais qui n'a pas besoin d'atelier. Il voyage dans le monde, fréquente des endroits souvent inaccessibles où non seulement personne ne va mais où il ne retournera jamais. Il y fait des relevés, réalise  des installations en déplaçant des pierres, procède à quelques prélèvements puis fait des photographies des changements produits afin de garder des traces de ses interventions. Il s'agit de sa part d'un effort physique important, tant à l'occasion de ses voyages, longs et difficiles, qu'il fait à pied, que dans l'action de déplacer des pierres ou de fouler le sol longtemps, de manière répétitive pour y dessiner une ligne longue, arbitraire, régulière et éphémère. La nature reprendra vite le dessus. Dans la majorité des cas, sa trace aura fondu dans le paysage à l'heure où le musée la montrera.

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18 mai 2009

“Device to root out evil”.

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Pour Dennis Oppenheim, la surface terrestre est un lieu d'inscription, sur lequel se déploie un système complexe de signes et de conventions qu'il s'agit de déchiffrer. Dans sa première période, que l'on peut situer entre 1967 et 1969, il entreprend toute une série d'interventions impliquant le transfert de données d'une surface à une autre.

Sa préoccupation est de créer un rapport dynamique entre le site et les conventions qui le fondent. Pour cela, il travaille en termes de marquage et d'inscription. Il travestit les données objectives, imprimant sur le sol les données topographiques d'un autre environnement.

18 mai 2009

Dominique Gonzalez-Foerster

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Dominique Gonzalez-Foerster ne crée pas d’objets artistiques. Dès ses premières expositions à la fin des années 1980, elle préfère les « interventions » et les « moments ». L’artiste élabore son œuvre en rapport étroit avec les processus narratifs du cinéma et revendique un lien entre le spectateur et ses propositions : ses Chambres sont des petits théâtres de l’univers domestique. Elle réalise ainsi des décors impressionnant, aménagements de pièces ou de parcs réalisés avec très peu de moyens sophistiqués.

18 mai 2009

"The Lightening Field (1977)"

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Ces projets préfigurent les mouvements avant-gardistes américains de la fin des années 60 que l'on connaît sous les noms d'" Earthworks " ou de " Land Art ". Refusant le cadre traditionnel de la galerie ou celui, institutionnel, du musée, une génération d'artistes investit des espaces non artistiques : lieux publics, espaces naturels, divers supports de communication (photo, vidéo, journal, livre...). De Maria développe une œuvre à la dimension de la planète, provoquant ou utilisant les phénomènes de la nature en tant que signes esthétiques, la foudre pour Lightning Field (1977), 400 piquets en acier inoxydable répartis sur 6 705 mètres au Nouveau-Mexique, l'une de ses réalisations les plus spectaculaires.

18 mai 2009

'Zeit ist keine Autobahn', 2006

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Les processus de déconstuction et de recontruction, de transformation et de déplacement sont au cœur du travail de ce jeune artiste allemand. Avec lui, un avion devient une maison, une maison se transforme en divan, une voiture de police devient une batterie. À la fois ludique et narrative, absurde et poétique, la sculpture selon Michael Sailstofer est un art de la métamorphose.

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18 mai 2009

"Swimming Pool"

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Leandro Erlich, né en 1973 à Bueños Aires, a été découvert à travers des oeuvres comme "Swimming Pool", présentée à la Biennale de Venise en 2001 et depuis installée de façon permanente au musée de Kanazawa au Japon. À l’instar de La Piscine, les installations de Leandro Erlich sont composées d’éléments architecturaux le plus souvent construits à l’échelle humaine : un escalier, un ascenseur, une chambre… Le public s’oriente ainsi avec une vision familière. Grâce à ces dispositifs, il entretient avec les oeuvres une relation participative. Par ce processus, il endosse le rôle d’un acteur qui lui permet d’évoluer dans une piscine sans se mouiller mais avec de mêmes visions et sensations. Cette oeuvre est un bon exemple des possibilités de lecture qu’offre le travail de Leandro Erlich.

L’existence matérielle est mise en doute notamment par des dispositifs qui peuvent être des trompe-l’oeil, réalisés avec de vrais ou de faux miroirs qui se dédoublent, démultiplient ou encore inversent les espaces. Dans ce jeu d’illusions, d’inversions et de réflexions, le visiteur est invité à faire l’expérience des dons d’illusionniste de l’artiste. Mais l’expérience impose au spectateur de dépasser la fascination du phénomène optique pour explorer les profondeurs d’une réalité psychologique. Il ne crée pas un espace mais une situation avec le public, celui-ci étant souvent confronté à l’étrange expérience de sa propre présence.

18 mai 2009

«The Box with the Sound of its Own Making»

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En 1976, Robert Morris exécute «Box with the sound of it's own making» . Une boîte cubique fermée, constituée de planches de bois assemblées est donnée à voir, tandis qu'une bande son diffuse, en temps réel, le son engendré par la fabrication de l'objet.
D'une simplicité radicale, ce dispositif est fortement emblématique de la profonde ambivalence avec laquelle les plasticiens abordent le son, tour à tour révérencieux ou iconoclastes: si le son subjugue par son immatérialité apparente, supposée, il fait par ailleurs l'objet d'une entreprise de démystification systématique qui le rend à sa matérialité la plus concrète.
«Box with the sound of it's own making» semble ainsi se partager entre une représentation immatérielle du son - soustrait à la vue, délivré des contingences de la représentation, il recèle la vérité enfouie au coeur de l'objet - et une représentation parfaitement concrète. Prisonnier de la matière, il en est une stricte émanation.

18 mai 2009

"Spiral Jetty"

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Robert Smithson est un artiste américain, figure importante du Land Art.

Sa réfléxion sur l'urbanisation massive américaine, sur la dislocation et le décentrement sont au coeur de son oeuvre. La plus connues d'entre toutes, la plus gigantesque aussi, est Spiral Jetty, de 1970, traduit en français par la jetée en spirale. Cette sculpture du paysage est censée montrer la supériorité des forces de la nature sur celles de l'homme, qui reprend inévitablement ses droits au bout d'un temps. Parmis ses oeuvres les plus connues, notons aussi  Broken Circle et Spiral Hill en 1971, Amarillo Ramp en 1973.

18 mai 2009

Video Art: Old Wine, New Bottle" (1974)

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Allan Kaprow est une des figures les plus influentes de l'art américain contemporain.

Il fut d'abord peintre lyrique abstrait avant de suivre des cours dispensés par John Cage à la New School for Social Research en 1957. Il y découvre la pensée de Marcel Duchamp qui aura une importance décisive dans son propre cheminement intellectuel. A l'image de John Cage, Allan Kaprow rejette tous les préconçus sur l'art et ses objectifs, et cherche à abolir la frontière sacrée entre l'art et la vie. Il contibue avec Jim Dine, Claes Oldenburg, Robert Whitman et Red Grooms à créer le « Happening» qu'il définit comme étant: « Un assemblage d'événements joués ou perçus en plusieurs temps et lieux (...), ses activités peuvent être inventées ou tout à fait ordinaires (...). Le Happening se déroule selon un plan mais sans répétition, ni public. C'est de l'Art mais qui paraît plus proche de la vie ». Son premier happening, 18 Happenings in six parts est organisé à la Ruben Gallery de New York en 1959, et ouvre une réfléxion sur la nature éphémère de l'art. Avec cette forme, il n'y a plus de frontières entre la chose regardée, l'oeuvre de l'artiste, et le sujet qui la regarde. Dans les années 60, il conçoit des environments avec des objets du quotidien dans lequel le public évolue, pour devenir dans les années 70 des activities, moments plus intimistes qui mettent en jeu l'intersubjectivité des participants. De 1974 à 1993, il enseigne à l'université de San Diego, au département des Arts visuels.

Allan Kaprow est l'auteur de plusieurs essais dont Assemblages, Environments and Happenings en 1966  et Essays on the Blurring of Art and Life en 1993.

17 mai 2009

Raphael Siboni-Fabien Giraud

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SUPERDOME (29 mai – 24 août 2008),est une armée de Dark Vadors, dotée d’une intelligence artificielle maléfique, compose le tube des Ténèbres. L’installation se compose de 300 répliques en terre cuite noire émaillée du casque de Dark Vador, héros maléfique suprême de la trilogie Star Wars, créée par Georges Lucas en 1977.
Cet ensemble de casques constitue une formation militaire, comme une lointaine réminiscence de l’armée de Xian (armée en terre cuite de l’empereur Qin Shi Huang composée de six mille guerriers grandeur nature).
Chacun de ces casques, équipé d’un puissant microprocesseur relié aux autres casques et à un ordinateur central, participe d’un système d’intelligence artificielle inspiré par des processus biologiques.
Ce “cerveau” surpuissant, doté d’une forme d’absolu, cherche à atteindre synthétiquement le tube musical le plus sombre de tous les temps, diffusé dans l’espace en temps réel.

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